Ne jamais oublier
Mes chers amis,
Voilà bien longtemps que je ne vous ai pas donné de nouvelle de mes aventures. Je vais me rattraper en vous racontant les deux évènements qui ont marqué ces dernières semaines.
Je suis d’abord partie à Miami pour retrouver mes chers amis Tamara et Ariel Elia qui ont choisi d’habiter au dernier étage d’un immeuble qui surplombe la ville : fantastique ! Et surprise merveilleuse, mon fils chéri et sa femme qui habitent à New York sont venus me retrouver : le bonheur absolu.
J’ai été bouleversée par la visite du Memorial de l’Holocaust. Il n’y a pas de mot pour en décrire la beauté et l’émotion qui se dégage des sculptures de Kenneth Treister. Il faut absolument aller le voir.

Le plus difficile pour moi à apprécier, furent les hordes de femmes qui se baladaient dans les rues de la ville en string, et qui m’ont carrément choquée. Les seules différences qui existent entre les animaux et les humains sont la parole et le vêtement ; même si l’on aime les bêtes, pourquoi vouloir les gommer ?
De retour à Paris, je recevais un ami Israélien, l’éminent professeur Shaul Harel, spécialiste en pédiatrie neurologique, venu parler de son livre « Un enfant sans ombre » dans lequel il rend hommage à la citoyenne belge Andrée Geulen qui avait 20 ans quand elle sauva Shaul et des milliers d‘enfants Juifs. Mon cher Jean-Marc Foult a présenté l’auteur, le film et la musique avec l’intensité qui est la sienne. Nous avons tous été touchés au fond de l’âme.

Never forget
My dear friends,
It’s been a long time since I gave you some news. I’m going to catch up by telling you the two events that have marked the past few weeks.
I first went to Miami to meet my dear friends Tamara and Ariel Elia who chose to live on the top floor of a building overlooking the city: fabulous! And wonderful surprise, my dear son and his wife who live in New York came over: absolute happiness.
I was moved by the visit of the Holocaust Memorial. There is no word to describe the beauty and emotion of Kenneth Treister’s sculptures. You must go see it.

The most difficult to be OK with, for me, were the hordes of women who wandered through the streets of the city in thong, I was shocked outright. The only difference that exists between animals and humans is speech and clothing, and even if we love animals, why want to erase it?
Back in Paris, I received an Israeli friend, the eminent Professor Shaul Harel, specialist in neurological pediatrics, who came to talk about his book « A child without shadow » in which he pays tribute to the Belgian citizen Andrée Geulen who was 20 when she saved Shaul and thousands of Jewish children. My dear Jean-Marc Foult introduced the author, the film and the music with the intensity that is his. We were all deeply touched.
